VRX + Plugin Circus seront présents au Festival Miracle pour présenter leur installation post-scientifique: La Muqueuse-Images!
Plugin Circus est un atelier de recherche architectural et musical travaillant à l’échelle 1.
Dans une double démarche d’économie et de rapidité constructive, il s’intéresse aux structures légères, mobiles et dynamiques : à la lisière du théâtre et de la navigation.
PIC fabrique des machines à sculpter les espaces sans perdre de vue la légèreté de la musique.
Il est parfaitement à l’aise dans des espaces en devenir, des zones de pliure, d’échange où il peut installer une « perméarchitecture » fertilisatrice d’espace, dans un triple mouvement : esthétique, fonctionnel, et structurel.
PIC ne perd jamais de vue les corps : premier véhicule architectural.
PIC s’actualise deux fois : sur les lieux concrets, en amont de la programmation architecturale et des grosses machines tertiaires avec des outils d’expérimentations spatiales à travers différents scénarios, et, proche du cinématographe, il propose une diffusion maîtrisée de ses actions sur d’autres espaces que l’on nomme virtuels, qu’il alimente en image-mouvement.
PIC ressemblerait peut-être à une troupe de cinéma des lieux communs. On peut y trouver des constructeurs, des poètes, des architectes, quelques saltimbanques, des musiciens, ingénieurs, réalisateurs et anthropologues.
PIC ne cherche pas à prendre racine : c’est un tailleur d’espace qui déroule temporairement une ligne spatiale et instrumentale sur mesure.
Charalambos Margaritis sera présent en papier et en pensée au Festival Miracle, il présentera le premier numéro du projet The Black Iron Prison Anthology: Amidst the parade of prisoners!
« L’Empire n’a jamais pris fin » (…). Cette phrase s’est apparue encore et encore dans son exégèse ; elle était devenue une phrase récurrente. Initialement, la phrase s’est apparue en lui dans un rêve. Dans ce rêve, il était encore enfant, en train de chercher dans des livres poussiéreux dans des librairies de science-fiction d’occasion. Dans le rêve il avait regardé dans des innombrables numéros de magazines en lambeaux, des piles sur des piles, pour un hors-série appelé « L’Empire n’a jamais pris fin ». S’il pouvait le retrouver et le lire, il saurait tout ; ceci était le fardeau du rêve. Avant cela, pendant son expérience de la superposition de deux mondes, il avait vu non seulement la Californie des Etats Unis de l’année 1974 mais aussi la Rome antique, et il avait discerné dans la superposition une Gestalt partagée par les deux continuums spatio-temporels, leur élément commun : une prison de fer noir. C’était à cela en quoi le rêve se référait en tant qu’ « Empire ». Il le savait car, ayant vu la Prison en Fer Noir, il l’avait reconnue. Tous vivaient en elle sans s’en rendre compte. La Prison en Fer Noir était leur monde. C’est comme de cette façon que Philip K. Dick présente le concept de la Prison en Fer Noir dans son livre VALIS, le premier de la trilogie de l’Invasion Divine. La Prison serait la réalité du monde, imperceptible à la plupart de gens, parallèle au monde dont ils font l’expérience quotidienne, son vrai visage caché par des réalités fausses, sa vérité oubliée. La série de bandes-dessinées The Black Iron Prison Anthology emploie l’idée de la prison dans des courtes histoires avec de personnages qui la subissent. C’est une façon de mettre l’idée à l’épreuve : faire se dérouler des narrations dans son espace. Des images familières présentées dans le contexte de la dystopie dickienne ne sont pas, en fait, loin de la réalité perçue. Le concept de Dick est un prisme à travers lequel on risque de comprendre mieux les implications existentielles du monde dans lequel on évolue.
Charlotte El Moussaed sera présente au Festival Miracle pour présenter deux photographies en une affiche A2!
Charlotte EL Moussaed. Née en 1987, vit et travaille à Paris. Diplômée des Beaux Arts de Paris, elle utilise dans sa pratique la photographie, la vidéo et l’édition de livres d’artistes. http://www.charlotteelmoussaed.com
“I believe in the FOFF and the FOFF is with me”. Carine Klonowski sera présente au Festival Miracle avec une installation-poster-augmenté et présentera le collectif sun7!
sun7 est un collectif d’artistes-éditeurs, fondé en 2016 par Marie Glasser, Mattéo Tang et
Carine Klonowski. Les éditions et publications de sun7 s’axent majoritairement sur l’image –
sa production, son altération, réappropriation, diffusion et circulation. Par extension, ces
questions et expérimentations s’appliquent aux objets produits.
L’idée de livre, d’objet et de multiple étant assez élastiques :
le papier brûle à l’impression
l’encre décolore au soleil
les pages sont des autocollants – l’objet disparaît pour être collé sur un autre objet
la publication est un fond d’écran pour bureau – libre de droit
l’objet n’est pas multiple mais son contenu l’est
Puis les publications se prolongent, sont prétextes à la déclinaison. Elles intègrent ou
deviennent des installations, des sculptures, des vidéos… Leur statut et mouvant, en
évolution, oscillant entre objet utilitaire, élément de scénographie ou encore matériau pour
une nouvelle publication.
sun7 aborde la diffusion d’images et l’édition au sens large, comme médiums plastiques et
expérimentaux, à interroger par leur manipulation.
NXS est une série de publications consacrée à l’être à l’ère du digital. Ce premier numéro est consacré à la Cyber-sensualité.
C’est en anglais, mesure 15cm par 39cm et présente une collection de contributions d’artistes, designers, écrivains et penseurs contemporains. La méthode utilisée pour produire cette publication ressemble au cadavre exquis: chaque contributeur a reçu un projet précédemment envoyé pour y répondre, réagir, s’en inspirer, ou le réfuter, créant ainsi un réseau de pensées et de scénarios autour de la Cyber-sensualité.NXS est un projet par Goys & Birls, un collectif européen basé à Amsterdam.
Lorraine Druon sera présente au Festival Miracle sous la forme d’un fanzine d’images multicolores!
C’est dans cet interstice qu’ailleurs on nomme heure bleue que se situe le travail de Lorraine Druon : dans cet espace vacant, sur ces places provisoirement abandonnées des grands projets urbanistiques, dont l’organisation n’est plus gouvernée mais appartient à celles et ceux qui occupent le lieu ; dans ces moments qui bordent ou attendent l’événement sans qu’il n’advienne jamais ; dans cette oscillation entre des moments d’aliénation et l’ancrage à la vie.
Les vides entre, les espaces de vibration qui échappent à toute définition sont les vrais sujets. Le hors-champ apparaît comme le lieu de la relation.